L’EHPAD Résidence Françoise d’ANDIGNE

L’EHPAD Résidence Françoise d’Andigné est une association loi 1901 à but non lucratif. Elle est habilitée à l’Aide Sociale à 100%. Les résidents peuvent bénéficier de l’aide personnalisée au logement « APL » selon leur revenu. Quatre places sont réservées aux retraités des Caisses de Retraite IRCEM et trois places aux retraités des caisses de retraite MALAKOFF MEDERIC.

Image entête - Résidence Françoise D'Andigné

Une exigence de qualité

Présentation

La Résidence Françoise d’Andigné est née du regroupement des deux EHPAD de la Pommeraye (Maison de retraite Jeanne Rivereau et Maison de retraite Marie-Joseph) et a ouvert ses portes en avril 2017. Il s’agit d’un établissement neuf qui accueille 126 résidents dont 120 en hébergement permanent et 6 en hébergement temporaire.

Gouvernance

La Résidence Françoise d’Andigné est gérée par une association à but non lucratif, type loi 1901, dont la seule activité est la gestion de l’Ehpad. Elle est composée d’un conseil d’administration de 15 personnes bénévoles. Il s’agit d’une association indépendante, ne faisant partie d’aucun groupe. Les résultats financiers restent investis dans l’Ehpad, et il n’y a pas d’actionnaire.

Personnel

L’équipe est composée de 81 salariés répartis de la manière suivante :

– une équipe d’accompagnement et de soins : Deux coordinateurs des accompagnements et des soins/Des infirmiers/Des aides-soignants/des aides médico-psychologiques/Des accompagnants éducatif et social.
– une équipe médicale : Un médecin coordonnateur/Une psychologue.
– une équipe d’hôtellerie-restauration: Une gouvernante/Des agents hôteliers/Un chef de cuisine/Des cuisiniers
– Une équipe de vie sociale et animation :Une animatrice référente/ Des animatrices
– Une équipe dédiée à l’hébergement temporaire: Une coordinatrice de l’hébergement temporaire/Des aides-soignantes.
– Une équipe administrative : Une directrice/Une adjointe de direction/Une directrice administrative et financière/Deux gestionnaires Ressources Humaines et paie/Une coordinatrice administrative/ Deux assistantes administratives chargées d’accueil/ un agent de maintenance

Financement

La résidence Françoise d’Andigné a signé une Convention Tripartite avec l’État et le Département afin d’être habilité pour accompagner les personnes en perte d’autonomie.

L'histoire de la résidence

La résidence Françoise d’Andigné

L’EHPAD Françoise d’Andigné a été créé en janvier 2011 pour fusionner les deux maisons de retraite de la Pommeraye, située à 400 mètres l’une de l’autre. Un important travail de réflexion autour du bâti est alors engagé et a abouti à la construction à neuf d’une résidence moderne, claire et fonctionnelle. L’entrée dans les locaux neufs a donc eu lieu en avril 2017.

Qui était Françoise d’Andigné?

Fille de Françoise Marbeuf et de René d’Andigné (membre du présidial d’Angers et de la cour royale), Françoise d’Andigné de Mayneuf épouse, le 5 février 1672, Philippe-Augustin (seigneur de la Bizollière). Après une enfance mondaine, Françoise d’Andigné abandonna brusquement « les vanités du siècle » et ne voulut plus que « s’élancer dans la voie du bien de toute l’ardeur de son âme, impatiente de réparer le temps perdu dans une oisiveté coupable ». Elle établit sa demeure au château de la Bizollière et s’appliqua à la lecture de livres pieux et aux soins des pauvres. Pendant plusieurs années, elle eut à l’Ejaunay une sorte d’hôpital où elle recevait des femmes atteints de la teigne et des écrouelles qu’elle allait soigner tous les jours. Elle n’a cessé cette bonne œuvre que par obéissance à son mari qui craignait que les maux qu’elle guérissait ne se communiquassent à sa famille. Elle avait aussi dans le château une apothicairerie et composait elle-même toutes sortes de remèdes. Elle a entretenu longtemps dans le bourg de La Pommeraye plusieurs filles qu’elle tachait de retirer et préserver du vice et à qui elle envoyait chaque semaine un cheval chargé de provisions. Elle payait aussi tous les ans des pensions à des pauvres écoliers, à des orphelins en nourrice, à des filles pénitentes ou à des malades. Tous les pauvres étaient les bienvenus à La Bizollière. On leur donnait pain, vin, lait, farine, viande, beurre, argent, linge ou étoffe, selon leurs besoins. On ne refusait personne et il en venait près de cent par jour. Plusieurs servantes de sa maison n’avaient d’autre occupation que de cuire le pain des pauvres et de leur donner. Malgré toutes ces largesses, la prospérité de la seigneurie de la Bizollière ne fut jamais aussi grande. Pourtant son mari s’émut de tant de prodigalités. Il prétendit qu’elle donnait trop alors qu’elle soutenait ne pas donner assez. Ils prirent pour arbitre l’évêque d’Angers, Mgr Michel Le Peltier qui trancha en faveur du mari et fixa les aumônes à 40 pistoles en argent et à 40 septiers de blé par an. « Qu’est-ce que cela pour un si grand nombre? » dira-t-elle en sortant du palais épiscopal. Elle se consola néanmoins de cette déconvenue et continua à secourir les pauvres avec autant de largesse. Françoise d’Andigné mourut le 5 juin 1704, pleurée par les pauvres dans tout l’Anjou.

La maison de retraite Jeanne Rivereau

La présence à La Pommeraye de la Congrégation de la Providence, a permis à la commune de bénéficier durant de nombreuses années d’une maison de Retraite ouverte à tous, située rue Marie Moreau et gérée par les religieuses. Face aux exigences de la loi de 1975 les Sœurs ne souhaitant plus assurer l’entière responsabilité de l’accueil des personnes âgées se sont tournées vers la municipalité. C’est ainsi que sous la responsabilité de M. Blouin, Maire, une commission tripartite est créée rassemblant toutes les forces engagées au service des futurs résidents : Congrégation, Municipalité et Club du troisième âge. Après de multiples réunions, c’est finalement le 2 février 1981 qu’un dossier est déposé auprès des organismes de tutelle pour la construction d’un établissement d’une capacité de 60 lits et qu’un accord est obtenu pour seulement 52 lits. Deux Associations sont alors créées : l’Association des Tisserands propriétaire et porteur du projet et l’Association Jeanne Rivereau qui assurera la gestion de la structure. Afin de marquer sa fidélité au projet, la Congrégation apporte gratuitement le terrain à l’Association promotrice du projet. Le démarrage des travaux a lieu le 6 décembre 1982 et l’ouverture de l’établissement s’effectue le 2 avril 1984. Une Sœur en assure la direction. En 1986, la chapelle est construite dans le prolongement du bâtiment et est entièrement aménagée par les bénévoles. Après 23 ans d’activité et afin d’alléger le coût de fonctionnement, le Conseil d’Administration vote en octobre 2007 la fusion des deux Associations au profit de l’Association Jeanne Rivereau.

 

La maison de retraite Marie Joseph

Avec l’avancée en âge des Sœurs de La Providence en France et suite aux différents contextes politiques et sociaux, la Congrégation lance une étude dès 1987 pour l’aménagement d’une Maison de Retraite sur le site « Maison Mère » à La Pommeraye. En 1990, la Congrégation juge urgent de réhabiliter les bâtiments pour humaniser les conditions de vie et offrir un cadre conforme aux règles sanitaires en vigueur. Après étude, il est décidé de transformer une partie des locaux en MAISON DE RETRAITE agréée. L’Association dénommée Maire Moreau, en référence à la Fondatrice de la Congrégation prend en charge la construction, la réhabilitation et devient maître d’ouvrage. En 1991 l’Association Marie Moreau confie la gestion à l’Association Marie Joseph. Selon les Statuts, (Article2), elle a pour but de « créer et de diriger des actions sociales, sanitaires et culturelles dans le même esprit que celles entreprises par Melle Marie Moreau… Elle crée, gère, anime, organise tous établissements et toutes activités lui permettant d’atteindre le but qu’elle poursuit et plus particulièrement la Maison de retraite à la Pommeraye ».

La Maison de Retraite Marie Joseph ouvre ses portes le 1er janvier 1994. Elle accueille une majorité de religieuses et de prêtres qui contribuent à donner un caractère particulier au projet de vie de l’établissement, à la qualité des relations entre les résidents et à l’accompagnement de la vie jusqu’à sa fin.

Attentives aux évolutions de la société et à la demande des Organismes de Tutelle, les deux Associations se sont rapprochées en 2010 pour ne plus former qu’une seule entité : Françoise d’Andigné.

Situation géographique

Une résidence au coeur de la Pommeraye

La résidence est située au centre de la Pommeraye, commune de 4000 habitants faisant partie de la Commune Nouvelle de Mauges sur Loire de 18 286 habitants, dans une région bocagère du sud-est de l’Anjou dominée par la viticulture, l’arboriculture fruitière et l’agriculture diversifiée ; elle est située à 34 kms d’Angers, 35 kms de Cholet et 65 kms de Nantes. Sa situation en centre bourg permet aux résidents d’avoir accès à de multiples services et commerces à leur porte : pharmacie, La Poste, épicerie, salon de coiffure, cinéma, église, cabinet dentaire, la Mairie, banques

Projet d'établissement

Administrateurs et salariés se rassemblent autour de valeurs communes

La vie est un tout indissociable et chacune de ses étapes doit nous apporter sans distinction un quotidien de bien-être, de confiance et d’espoir. L’âge et son corollaire de déficiences, quelle qu’en soit la forme, ne peuvent et ne doivent en rien altérer ce principe intangible. Les membres de l’association se rassemblent autour de valeurs partagées, lesquelles nécessitent la connaissance de la personne âgée permettant de donner un sens à la vieillesse dans la société actuelle.

Trois piliers constituent le socle de ses valeurs :

  • Le respect de la personne
  • La fraternité au quotidien
  • La solidarité

Ils étayent notre conception de l’accompagnement de la personne âgée au sein de notre établissement, quelque soit son niveau de dépendance. Ils justifient et imposent une exigence de qualité dans le prendre soin et une attention à l’autre de tous les instants. Nous avons pour ambition d’offrir à chacun, un cadre de vie confortable, garantissant à la fois un niveau optimal de soins, de sécurité et de qualité de vie. Nous avons voulu et pensé l’établissement comme lieu de vie et de partage où la dignité et la bientraitance sont au cœur de notre projet. En cohérence avec les valeurs de respect de chaque personne, de fraternité et de solidarité définis dans son projet, l’association a pour vocation, de mener son action à destination de toute personne âgée dont le maintien à domicile n’est plus possible, par un accueil sans discrimination en prenant en compte le contexte spécifique de l’établissement.

L’établissement est en mesure d’accueillir des personnes âgées dépendantes ne présentant pas de troubles du comportement sévères.

Concrètement, ses missions se déclinent autour des points suivants :

ACCUEILLIR,

héberger, soigner et animer, accompagner le résident dans la vie quotidienne.

ENCOURAGER

le résident à participer aux animations de l'établissement et à exercer sa citoyenneté.

ÉCOUTER

et entendre les besoins de la personne, les prendre en compte et agir en conséquence.

ACCENTUER

les échanges, notamment intergénérationnels.